Aujourd’hui, on va parler de la zone de confort. Celle dans laquelle nous restons majoritairement au quotidien. Ou plutôt celle dans laquelle notre cerveau aime rester. Car franchement, vous sentez vous toujours confort vous dans cette zone limitée à vos faits et gestes habituels ?
Je ne crois pas !
Souvent, lors de mes accompagnements collectifs ou individuels, vous me demandez : Audrey, comment sortir de sa zone de confort ? Comment prendre des risques ? Comment avancer et ne plus avoir peur ?
Je vais dans cet épisode vous apporter des pistes, des idées d’actions simples à mettre en place pour sortir de sa zone de confort. Mais avant cela, petit focus sur justement la zone de confort.
Qu’est ce que la zone de confort ?
Comme je le disais un peu avant, c’est surtout la zone de confort de notre cerveau. Cerveau reptilien qui est juste impressionnant, magique, et tous les superlatifs possibles. Notre cerveau avec ses 90 milliards de neurones traiterait environ 400 milliards de bits d’informations par seconde. Cependant, seuls 2.000 de ces bits de données parviendraient à la conscience (0,000001 %). Le reste c’est quoi ? Votre respiration, votre coeur qui bat, tout ces organes internes qui tournent automatiquement sans que vous ayez besoin de penser à quoi que ce soit. Et heureusement ! Heureusement que notre cerveau fait le tri dans tout cela. Sinon, nous deviendrions complètement dingue.
Et c’est peu de le dire. Du coup, notre cerveau pour diminuer ce nombre d’informations gigantissime à traiter, aime rester dans des zones connues, dans des lieux pour lesquels il n’a pas besoin d’analyser les surfaces, la lumière et autre. Dans des actions aussi dont il connaît déjà les résultats, dont il n’aura pas à se soucier d’une éventuelle mauvaise surprise.
Ce n’est pas que le cerveau est fainéant, mais plutôt économe ! Et cela se comprend quand on réfléchit à tout ce qu’il fait 24/24 sans jamais se reposer.
Comment sortir de sa zone de confort ?
Ne soyez pas trop brutes avec votre cerveau. Comprenez et compatissez aussi un peu à toute cette énergie qu’il utilise pour vous faire simplement vivre. Il ne représente d’ailleurs que 2-3% de notre masse corporelle. Mais utilise pourtant près de 20% de toute notre énergie.
Aussi, ce gentil cerveau nous devons le brosser dans le sens du poil. Ne pas non plus trop le brusquer ou le secouer comme un cocotier. Cela pourrait avoir tendance à plus accentuer les blocages que l’inverse.
Donc représentez-vous une cible de tir à l’arc. Au centre, le point rouge, c’est la zone de confort. Plus vous vous éloignez de ce point rouge en allant vers l’extérieur de la cible, plus vous sortez de votre zone de confort et donc plus votre cerveau freine des 4 fers.
Alors comment parvenir à avancer, à se bousculer sans que cela ne perturbe trop notre cerveau et sa zone de confort ? En avançant un petit pas après l’autre. Inutile de tout de suite vouloir voir trop grand et trop loin. En coaching, on parle de 3 zones et non pas que de la zone de confort.
Les 3 zones de la confiance en soi
1 – La zone de confort : inutile de que je m’étende de nouveau sur le sujet
2 – La zone d’inconfort : appelée également zone élastique, ou zone tampon.
3 – La zone de danger : là clairement, votre cerveau déclenche ses warnings et vous bloque.
Donc pour avancer, vers votre objectif qui peut être dans la zone de danger, vous devez avancer doucement dans votre zone d’inconfort par des petits gestes, des petites actions qui vous sont inconfortables mais pas insurmontables.
Je vais vous expliquer par un exemple simple que j’ai régulièrement en mentorat business : « je ne peux pas faire de story face caméra. Je suis bloquée de chez bloquée. » Petit aparté, rien d’obligatoire dans un business de faire des storys vidéos face caméra déjà ! Mais du coup, pour en revenir à notre zone élastique ou zone d’inconfort. La 1ère chose serait peut-être de faire des photos en story avec texte. Puis quand cela est devenu habituel, faire une vidéo pré-enregistrée que l’on publie ensuite en story. Et enfin, parvenir à la story face caméra. Percevez-vous l’évolution dans le processus ?
J’en entends déjà me dire, mais j’ai pas le temps moi pour tout ça, j’ai envie que ça bouge, je n’ai pas la patience d’attendre … Ok, je comprends. Mais que voulez-vous vraiment ? Avancer puis reculer de 2 pas ? Ou avancer doucement, à un rythme où votre cerveau va au fur et à mesure élargir sa zone de confort en grappillant sur la zone élastique ? Cette même zone élastique ira donc grappiller elle aussi sur la zone suivante, celle du danger, du blocage.
Après tout, à vous de faire le choix 😉 Je ne vous donne là que des astuces de coach.
J’en reviens au but de cet article, désolée d’avoir mis tant de temps à y parvenir. Cependant je pense qu’il était important de préciser tout cela avant. Voici des idées pour sortir de sa zone de confort.
7 idées pour sortir de sa zone de confort
1 –Faire une séance photo : la photographie peut avoir un bienfait thérapeutique. Prendre la pose, se pomponner, s’habiller… Peut-être que vous aurez un nouveau regard sur vous ! D’ailleurs, je viens d’en faire l’expérience avec une photographe de Blois. 2h je crois en tout. Mais j’avoue qu’à la fin prendre la posture ça devenait un peu fatigant. Mais 1h déjà, c’est top. Et le résultat, j’adore !! Vous pouvez déjà le voir sur Instagram @Ma cohérence. Moi pourtant qui refusait les photos ado, j’y suis parvenue. Donc pourquoi pas vous ?
2 – Sortir ou visiter un lieu seule : balade en forêt, sortie au musée, voyage … Il existe d’ailleurs des agences de voyages spécialisées pour celles et ceux qui souhaitent partir seul. Et pour celles qui ont une appréhension de se retrouver avec des hommes, il existe des agences rien que pour nous 😉
3 – Parler à un inconnu : poser une question simple, est une idée facile à essayer pour prendre les devants et vous ouvrir aux autres. Et cela est possible à tout âge ! Faire de nouvelles rencontres n’est pas une action réservée aux jeunes adultes, aux étudiants. On peut se faire des amis partout, mais pour cela il faut aussi apprendre à s’ouvrir au reste du monde.
4 – Se lancer dans une nouvelle activité : le dessin ? Le foot ? Le fitness ? Celle que vous rêvez de faire depuis des années, mais pour laquelle vous vous dites ne pas avoir le temps. Est-ce vraiment le temps qui vous manque ? Ou la peur de devenir complètement accro ?
5 – Dire non : un moyen simple pour s’affirmer et affirmer ses émotions 😊 Là, vous n’avez pas plus simple ! Ok je plaisante. Je sais à quel point cela peut être difficile et culpabilisant de dire non. Aussi, je vous invite à réécouter ou écouter l’épisode 018 de ce podcast ou comment apprendre à dire non sans culpabiliser 🙂 N’oubliez pas, dire oui aux autres c’est se dire non à soi-même.
6 – Se fixer des objectifs faciles à réaliser : ainsi vous passerez plus facilement à l’action et une fois en mouvement, on ne vous arrêtera plus. Oui des tous petits objectifs. Pourquoi tout de suite vouloir viser la lune ? Exemple type de la perte de poids. Je veux perdre 10kg c’est plus dur à entendre que je veux perdre 2kg. Après on voit avec le temps. Je souhaite perdre 10kg en 1 an. Peut être transformé entre je veux perdre 2kg en 3 mois. Et ainsi de suite …
7 – Pratiquer l’écriture pour décrypter ses peurs et ses émotions et agir directement sur sa zone d’inconfort ou de danger. Vous allez me dire Audrey, en quoi écrire c’est sortir de sa zone de confort 🙂 Et je vous répondrais que pour certaines personnes, le fait d’écrire est difficile. Car se retrouver face à soi-même est difficile. Sans masque, juste soi avec soi. Pas si facile au final mais pourtant tellement révélateur.
N’oubliez pas : on avance petit à petit et on se récompense des petits efforts et des réussites 😊
Si vous voulez aller plus loin dans la confiance en soi je vous propose d’écouter les épisodes 5 et 28 du podcast Le bonheur me va si bien :
- 5 clefs pour booster la confiance en soi (028)
- 5 actions pour se libérer de ses croyances limitantes (005)
Pour résumer cet article, comment avancer concrètement ?
- on sort doucement de sa zone de confort en jouant avec la zone élastique
- un petit pas après l’autre, on avance mieux qu’à pas de géant au risque de se prendre le retour de l’élastique dans les dents et ouille, ça peut faire mal
- vous pouvez rechercher des petites actions du quotidien simples, découper vos propres objectifs en plus petits pour enfin avoir le sentiment d’avancer réellement
Le tout au final est de passer à l’action, d’avancer et de ne pas rester immobile en se disant qu’un jour peut-être, qu’un jour ça ira mieux ou qu’un jour vous serez capable de. Ce jour, c’est maintenant !
C’est le truc le plus dur de la vie j’crois
Sortir de sa zone de confort!
C’est pas évident du tout mais quand on y parvient c’est génial !
J’ai osé pleins de trucs depuis 2 ans et ça fait du bien!
C’est difficile oui. Mais comme tu le dit si bien, en osant on agrandit cette zone de confort sans même s’en rendre compte. C’est parfois en regardant un peu en arrière que l’on s’en rend compte
Pas évident de sortir de sa zone de confort. Je suis d’accord avec le fait qu’il faut il y aller petit à petit jusqu’à atteindre sa zone de danger.
Très intéressant ton article !
Merci beaucoup 🙂 On avance mieux doucement mais sûrement qu’en fonçant tête baissée
Merci beaucoup pour cet épisode qui m’a motiver.
Avec plaisir Christelle 🙂
[…] objectif doit être motivant. Il doit vous challenger en vous faisant légèrement sortir de votre zone de confort, sans vous décourager pour autant. J’ai dit « légèrement […]
[…] La troisième zone est la zone d’excellence. Ici, vous êtes reconnue pour votre expertise et vos connaissances dans le domaine. Vous êtes douée, à l’aise et vous vous y sentez bien. Vous êtes dans votre zone de confort. […]