« Sois gentille », « sois sage », « fais des efforts », « tu peux mieux faire tout de même. »
Ses phrases vous parlent-elles ? Si oui, lisez bien cet article jusqu’au bout !
Bienvenue dans ce nouvel épisode de Bonheur me va si bien qui devrait particulièrement vous parler. Le sujet du jour touche toutes les femmes : femmes actives, mères, entrepreneures, peu importe ! Des femmes comme vous et moi. Oui je m’inclus car je ne connais que trop bien le thème de cet épisode. Il s’agit du « Syndrome de la Bonne Élève« , dit également « Syndrome de la Good Girl« .
Dans cet épisode, je vais tout vous expliquer sur ce syndrome, de son origine à ses conséquences. Beaucoup d’entre nous portent ce fardeau sans même s’en rendre compte. À travers cet épisode, je souhaite vous faire comprendre comment ce syndrome de la bonne élève peut influencer nos choix et nos relations, et surtout, pourquoi il est essentiel de s’en libérer pour mener une vie épanouissante.
Alors oui, rien de sexiste dans ce syndrome. Sachez que des études en psychologie ont démontré que oui, ce syndrome touche en majorité des femmes. Mais de quoi s’agit-il ?
C’est quoi le syndrome de la bonne élève ?
Commençons par démystifier ce terme, le « Syndrome de la Bonne Élève ». Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il ne se limite pas à l’école. C’est un ensemble de croyances et de comportements qui peuvent nous suivre bien après notre diplôme.
D’où provient ce syndrome ?
Les origines de ce syndrome remontent bien évidemment à notre enfance, où nous avons appris qu’être sage, obéissante et réussir à l’école étaient des qualités incontournables. Nous avons intégré l’idée que la perfection était nécessaire pour être reconnue et aimée.
Que ce soit de la part du système éducatif, de nos parents ou de la société = une petite fille se doit d’être exemplaire, parfaite. La petite fille modèle comme j’aime à appeler la fillette que j’étais. Vous savez celle qui ne fait jamais de vague, qui dit oui à tout, qui termine première de sa classe ou pas loin … L’erreur nous terrorise tout comme la tâche sur notre chemisier.
Le perfectionnisme est l’une des caractéristiques majeures de ce syndrome. Nous avons tendance à nous fixer des standards bien trop élevés, à être auto-exigeantes au point de parfois nous épuiser. Combien de femmes souffrant du syndrome de l’imposteur ont connu le burn out ? Je ne saurais vous le dire, mais à mon avis le % est énorme.
Différencier perfectionnisme et syndrome de la bonne élève
Oui le perfectionnisme peut sembler être une qualité. Il peut même aider au début d’une carrière, d’une prise de poste à briller et faire des étincelles. Mais lorsque le perfectionnisme devient excessif, c’est un réel fardeau, entravant notre capacité à prendre des risques, à innover et à nous épanouir pleinement.
Attention être ultra perfectionniste ne veut pas dire que vous avez le syndrome de la bonne élève. Alors que le perfectionnisme peut être une caractéristique individuelle, le syndrome de la bonne élève est souvent enraciné dans des normes sociales et des attentes extérieures. C’est une pression invisible qui pèse sur nos épaules, nous poussant à être « parfaites » dans tous les rôles que nous endossons. Il est lié à notre besoin de plaire aux autres, de répondre à leurs attentes, et de ne montrer que notre « meilleur » côté, même si cela signifie masquer nos vulnérabilités.
Cette volonté de toujours bien faire en étant à la merci du jugement d’autrui. Ce désir de bien faire, de plaire est plus fort que tout.
Les conséquences du syndrome de la bonne élève
Maintenant que nous avons mis à plat ce syndrome et que vous comprenez mieux le concept, voyons ensemble les conséquences qu’il peut avoir sur nos vies.
Tout d’abord, il est essentiel de réaliser que ce syndrome peut laisser des empreintes profondes dans notre vie professionnelle. Nous nous investissons tellement dans notre travail que cela peut parfois mener à un surinvestissement. Nous avons du mal à déléguer, car nous voulons tout contrôler pour atteindre cette quête inatteignable de perfection. Est-il besoin de vous dire où cela nous mène ? À l’épuisement. Ce syndrome laisse au final peu de temps ou d’énergie pour d’autres aspects importants de notre vie. Paraître toujours bien, toujours mieux au détriment de sa santé mentale a forcément un impact considérable.
Les relations personnelles, ne sont pas en reste. Une femme souffrant de ce syndrome a du mal à montrer sa vulnérabilité, ses doutes et ses erreurs. Elles craignent d’être rejetées, car être « la bonne élève » implique de ne jamais décevoir. Ceci crée une distance émotionnelle entre elles et leurs proches, par manque d’authenticité et le stress. La pression est tellement forte, que le quotidien ne peut-être que tendu.
L’impact se fait ensuite sentir sur la santé mentale. Le stress, l‘anxiété et même la dépression peuvent devenir des compagnons familiers. Les nuits blanches à se demander si nous sommes à la hauteur, les journées de doute constant, tout cela contribue à un état d’épuisement mental et émotionnel qui peut sembler insurmontable. Un cercle vicieux qui s’enclenche au final dès la plus tendre enfance sans que les parents ne cherchent à faire mal. Bien au contraire. Pousser ses enfants à faire mieux, n’est ce pas leur donner plus de chances de réussir ? Pourtant, les conséquences sur les vies de ces jeunes filles, puis adolescentes et adultes sont extrêmes et comme marquées au fer rouge.
Oui je vais vous proposer des stratégies pour gérer ce syndrome. Mais je veux être certaine que vous avez bien compris les conséquences de ce syndrome de la bonne élève sur nos vies et notre bien-être. Alors ce n’est pas une fatalité. Et prendre conscience de ces impacts, est comme bien souvent la première étape vers un changement positif.
Aller plus loin sur le thème de l’épuisement => lire l’article Les étapes pour surmonter l’épuisement émotionnel
Comment vaincre le syndrome de la bonne élève ?
Maintenant que vous comprenez mieux les origines et les conséquences du syndrome de la bonne élève, passons à l’aspect le plus important pour vous : comment le gérer. J’aurais du mal à faire un tour d’horizon complet du comment se sortir de ce syndrome. Je vais donc vous apporter essentiellement des pistes de réflexion.
- La première étape, c’est comme je viens de vous le dire la prise de conscience. Prendre conscience que vous êtes touchée par ce syndrome est déjà un grand pas. Et si à l’écoute de cet épisode vous vous dites que oui cela vous concerne pas de panique ! Il y a des solutions. On peut se sortir de ce symptôme avec un travail sur soi profond et bien souvent accompagnée. Soyez donc à l’écoute de vos pensées et de vos comportements perfectionnistes. Prenez note des moments où vous vous mettez la pression pour être parfaite, que ce soit au travail, dans vos relations ou même envers vous-même. Ces moments où vous cherchez à satisfaire l’autre plus que vous. Quel en est le but ? Que recherchez-vous ? Cela vous fait-il réellement plaisir ou avez-vous le sentiment de ne pas pouvoir faire autrement ?
- Ensuite, apportez vous de la bienveillance. Apprenez à vous pardonner vos erreurs et vos imperfections. Personne n’est parfait, et il est normal de faire des erreurs, c’est humain. Cela ne fait pas de vous une mauvaise personne, juste une femme avec ses parts d’ombre et de lumière, ses moments positifs et ses périodes moins glam. Acceptez-vous telle que vous êtes, avec vos forces et vos faiblesses. Vous êtes parfaites telle que vous êtes.
- Le perfectionnisme peut aussi découler d’un manque de confiance ou d’estime personnelle. Travailler sur votre estime est par conséquent une étape clé pour surmonter ce syndrome. Vous méritez l’amour et le respect, que vous atteigniez la perfection ou non. Rechercher à être aimé en étant une autre femme que vous ne l’êtes réellement, quels sont les impacts d’après vous ? Vous finissez par vous perdre, vous oublier, ne plus savoir ce que vous voulez, ce qui vous fait envie ni même qui vous êtes.
- Bien trop de femmes ont une faible estime d’elle-même. Or, c’est le noeud du problème. La racine de ce syndrome de la bonne élève. Je n’ai pas de valeur, je ne peux être aimée et reconnue que si je fais très bien les choses. C’est pour cela que je cache au coeur de l’accompagnement CréActrice un travail profond sur l’estime de soi. En surface je vous présente cet accompagnement en abordant la confiance en soi, les émotions, la connaissance de soi … Mais tous ces thèmes mis bout à bout plus les coachings sont là pour renforcer l’estime de soi.
Alors oui, apprenez à travailler sur votre estime personnelle si vous souffrez de ce syndrome de la good girl. Chaque petit pas compte.
Enfin, sachez quand demander de l’aide. Vous n’avez pas à faire face à cela seule. Le syndrome de la bonne élève peut être profondément enraciné en vous, et il peut être difficile de le surmonter seule. Si vous avez besoin d’être guidée à travers ce processus de croissance personnelle.
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Un petit pas de plus
Félicitations ! Vous avez maintenant une meilleure compréhension du syndrome de la bonne élève et de ses conséquences. Prenez à présent le temps de réfléchir à vos propres comportements et peut-être même identifiez des domaines où ce syndrome a le plus d’impact dans votre vie.
Il est essentiel de se rappeler que vous n’êtes pas seule dans cette situation. Beaucoup d’entre nous luttent contre les pressions sociales et le perfectionnisme, mais il y a de l’espoir. Le simple fait de prendre conscience de ces défis est déjà un énorme pas en avant.
Comme souvent, je vous encourage à pratiquer la bienveillance envers vous-même. Le chemin vers la guérison est long. Je ne vais pas vous mentir. Mais chaque petit pas compte. Apprenez à vous pardonner vos erreurs et à vous accepter avec vos imperfections. Vous êtes déjà extraordinaire, même si vous ne répondez pas à toutes les attentes que vous vous imposez. Oui vous m’avez bien entendu. Bien souvent vous vous les imposez au final vous même par peur de déplaire ou de décevoir. Apprenez à être aimée pour celle que vous êtes réellement. Croyez moi, vous ne pourrez vous en sentir que mieux.
Soyez vous, soyez vraie. Tant pis pour ceux qui ne vous apprécient pas ainsi. Ils perdent une belle personne qui pourrait leur apporter. Et vous, vous gagnez une vie épanouie, où vous êtes enfin vous.
Restez à l’écoute pour les prochains épisodes toujours pensés et créés pour vous accompagner dans votre cheminement personnel, toujours un peu plus loin. Vous êtes une CréActrice de votre vie, et ensemble, nous pouvons accomplir de grandes choses.
Merci de m’avoir accompagnée dans cet épisode. Prenez soin de vous, et rappelez-vous que vous êtes suffisante, exactement telle que vous êtes.