Développement personnel

7 Conseils pour Sortir du Burn-Out Parental

Si vous en êtes arrivée à chercher le terme « burn out parental » sur Internet, c’est que vous vous posez des questions ? Dans le podcast « Le bonheur me va si bien », Tolérance, la fondatrice de « Maman en burn-out », vous partage son vécu. Votre santé mentale n’est surtout pas à prendre à la légère, alors ne faites pas n’importe quoi. Consultez votre médecin traitant qui pourra déjà vous apporter son aide.
Votre famille dépend de l’attention que vous vous portez. Si vous ne l’avez pas encore fait, lisez la première partie sur le burn-out maternel. Après avoir abordé les 3 phases qui le composent, ainsi que ses symptômes, Tolérance va également vous donner quelques recommandations pour éviter de sombrer dans ce drame sociétal. Même si vous n’êtes pas directement concernée par ce phénomène, peut-être qu’une maman ou un papa de votre entourage souffre de ce mal-être et a besoin de votre soutien.
Quoi qu’il en soit, ne restez pas passive et agissez pour votre bien et celui de vos enfants.

1 — Reconnaître son mal-être

Il est important de vous faire aider. C’est un professionnel de santé qui pourra vous accompagner. Si vous sentez que vous vous enfoncez doucement, mais sûrement, dans le burn-out parental, voici quelques clés qui pourront vous soulager le temps d’avoir un rendez-vous avec votre médecin.

Agir contre le burn-out parental pour le bien de sa famille.

L’acceptation

Acceptez le fait que vous vous trouvez peut-être dans une phase compliquée en ce moment. Les petits signes que vous avez déjà repérés ne sont pas à négliger, parce qu’il est dans la nature de la femme de minimiser ses problèmes. Vous vous dites peut-être qu’être épuisée, c’est normal avec la vie que vous menez. Entre votre travail, vos enfants, ce n’est pas facile tous les jours. Et surtout, vous vous comparez : « Comment font les autres mères ? Elles sont aussi fatiguées, mais elles avancent quand même… ». Du coup, vous vous taisez. 

C’est une grosse erreur. Admettez que ça ne va pas dans votre vie de maman. Repérez : 

  • l’irritabilité et la colère
  • l’impatience,
  • les ressentis un peu émotionnels, 
  • la récurrence des situations difficiles avec vos enfants,
  • etc.

La difficulté à en parler

Lorsque vous serez décidée, faites-vous aider. Ce n’est pas si simple d’aller consulter pour dire : « Je suis fatiguée d’être mère. ». C’est hyper culpabilisant. Vous devez vous sentir prête, mais aussi faire la juste balance entre votre mindset et la réalité de votre situation personnelle et domestique.

L’accompagnement représente un vrai problème de santé publique en France aujourd’hui. Même dans les centres médico-psychologiques, il y a plusieurs mois d’attente. Essayez de contacter des structures gratuites. 

Si vous ne souhaitez pas consulter un médecin ou tout autre spécialiste, parlez-en à votre famille, notamment à votre partenaire de vie. Ouvrez-vous à une personne de cœur en qui vous avez confiance. Ne culpabilisez pas en expliquant à vos enfants que ce soir, vous êtes un peu fatiguée. Vous verrez qu’ils peuvent se montrer très empathiques.

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2 — Se faire aider

C’est sûrement le conseil le plus banal que vous puissiez lire, mais il n’y en a pas de meilleur. Commencer un suivi médical est l’étape la plus compliquée à réaliser. C’est admettre, au fond de vous, que ça ne va pas. Vous n’êtes pas faible, au contraire. Pour passer cet appel, vous êtes une personne vraiment très forte qui reconnaît qu’elle ne peut pas se sauver toute seule. 

Traverser le burn-out parental en acceptant de se faire aider

Le premier pas est de vous inscrire dans un parcours de soins. Le suivi peut être réalisé par votre médecin traitant ou par d’autres structures spécialisées. Si cela peut vous aider, il y a aussi :  

  • des groupes de paroles, 
  • des ateliers d’écriture,
  • etc.

3 — S’interroger sur sa parentalité

Un troisième conseil consiste à comprendre ce qui a déclenché votre burn-out parental en menant un travail sur votre rôle de maman. Vous vous dîtes probablement que vous n’avez pas de soucis à ce niveau. Votre conception de la parentalité se porte très bien, merci. Vous accomplissez tout pour vos enfants. En fait, c’est ça le problème, vous en faites trop pour eux. C’est très difficile de l’entendre, parce qu’en tant que mère vous trouvez normal de tout leur donner. Pourtant, le nœud de la crise se situe au niveau de votre représentation des schémas parentaux et de vos fausses croyances.

4 — Rééquilibrer sa vie

Vous n’êtes pas seulement une mère, vous êtes aussi une personne à part entière. Face à l’énergie que vous prennent vos enfants, vous devez planifier du temps pour vous, afin de rééquilibrer votre charge mentale entre ces deux rôles et ne pas sombrer dans le burn-out parental. 

Par exemple, quand votre partenaire est en déplacement, aménagez-vous des instants pour souffler. Lors des moments où vous n’avez pas vos bambins, prévoyez un café avec une amie, un massage, une série, etc. Ce sont des choses toutes simples, mais c’est une démarche que vous pouvez avoir du mal à mettre en place, notamment parce que vous culpabilisez. Votre priorité est d’être bien avec vos enfants et de ne pas vous déséquilibrer, tant pis si la panière à linge déborde. Ignorez ces injonctions sociétales omniprésentes de la mère parfaite de plus en plus relayées par les réseaux sociaux. Ce sont des messages insidieux qui vous polluent l’existence si vous ne faites pas attention.

Rester vigilante concernant burn-out parental.

5 — S’écouter pour éviter le burn-out parental

Vous pouvez avoir envie de prouver que vous êtes une wonderwoman, mais vous n’êtes pas uniquement ça. En dévoilant votre dualité à votre famille, vous les autorisez, une fois adulte, à accepter leurs moments de faiblesse et peut-être à éviter le burn-out parental. Inutile de renier votre héritage familial pour transmettre vos valeurs à vos enfants. C’est important de leur montrer qu’ils ont le droit d’être pleinement eux-mêmes et qu’ils ne s’oublient pas dans le tumulte de la vie.

Vous devez faire un vrai travail sur votre parentalité et prendre du recul sur votre façon d’appréhender votre rôle de mère. Voyez les choses avec plus de détachement. Par exemple, vous savez que les spécialistes déconseillent de laisser votre enfant devant les écrans. Pourtant, si vous avez besoin de souffler un moment, ce n’est pas une demi-heure de dessins animés qui va rendre votre bambin addict. 

Faites preuve de bon sens, mais ne vous oubliez pas. C’est l’une des clés pour éviter d’arriver à cette situation de non-retour. Demandez-vous par exemple si réaliser des ateliers manuels vous convient avant de vous lancer ? Quelle que soit votre réponse, cela ne fait pas de vous une maman indigne.

6 — Se déculpabiliser dans son rôle de parent

Pour ne pas plonger dans le burn-out parental, vous devez essayer de créer une nouvelle façon d’être mère, sans vous mettre la pression. Vous connaissez probablement les divers courants de pédagogies alternatives qui prônent une approche différente. C’est très intéressant, et cela apporte beaucoup à l’enfant, mais ce n’est pas pour ça que le parent doit sacrifier sa santé mentale au bien-être de sa progéniture. Cela vous donne les clés d’une éducation distincte de la vôtre, mais ce n’est pas une obligation. 

La comparaison est à double tranchant. Vous pouvez vous inspirer des autres, mais faites attention à ne pas calquer leur existence. Ayez votre propre vie et votre propre façon de fonctionner, c’est tellement plus passionnant. Éduquer des enfants, ce n’est pas simple. Chacun, chacune est libre de faire ses choix. 

Les enfants sont des éponges à émotions. Ils comprennent les choses, mais souvent les interprètent mal. Réfléchissez à l’image que vous souhaitez leur offrir. La vie donne des claques. Il y a des moments compliqués, des situations où vous êtes plus fragiles. Et vous avez le droit de l’être. Ce n’est pas nocif d’être plus sensible. Cela ne veut pas dire que vous êtes une moins bonne mère. 

En tant que maman, vous faites face à des incertitudes, et vous en aurez toujours. En tant que parent, la persistance du doute reste inévitable. De même, vivre sans culpabilité quand on est responsable d’un enfant, ce n’est pas possible. Vous devez en avoir conscience, mais cela ne fait pas pour autant de vous une mauvaise mère. Lâchez prise avec votre perfection, cela permet à votre bambin de se construire, et de savoir que les parents ne sont pas infaillibles. Ils sont juste humains. Et c’est très bien.

Quelques recommandations pour éviter le burn-out parental.

7 — Tendre la main

Vous êtes peut-être concernée par le burn-out parental, directement ou indirectement. Une personne proche de vous est peut-être en train de s’enfoncer dans ce mal-être. Comprenez bien que vous ne pouvez pas la sauver. Ce n’est pas votre rôle et elle n’est peut-être pas prête à l’être. C’est très difficile de voir sombrer quelqu’un de cher à votre cœur sans rien faire. Vous ne pouvez pas la guérir, mais vous pouvez lui tendre la main.

Soyez une oreille attentive.

  • Soulagez-la dans les petits gestes du quotidien : préparez-lui quelque chose à manger par exemple. 
  • Sortez-la de sa solitude parentale en lui envoyant un simple texto, en lui proposant d’aller au parc avec les bambins, etc.
  • Légitimez son mal-être, reconnaissez sa détresse en lui montrant que vous ne la jugez pas. Dites-lui que vous êtes là pour elle, que vous voyez sa souffrance. Ce genre de phrases fait du bien à entendre. 
  • Offrez-lui de garder ses enfants un après-midi, ou peut-être un week-end pour lui permettre de souffler. Cette proposition spontanée autorise la maman à déculpabiliser de son rôle de parent. Elle sait que potentiellement vous pourrez vous occuper de ses gosses si elle en ressent la nécessité.
  • Suggérez-lui de l’accompagner lors de son premier rendez-vous médical, sans toutefois forcer la démarche. C’est une étape très difficile à surmonter seule. Le fait de savoir qu’elle a un soutien, une présence peut lui permettre de faire ce premier pas.   

Pour aller plus loin, lisez l’article : « 5 clefs pour se détacher du regard des autres »

Un petit pas de plus

Tolérance a réussi à surmonter son burn-out parental. Tout n’est pas rose pour autant. Comme elle le dit si bien, elle n’est pas une wonder woman. Elle sait juste mieux ce qui lui convient, ce qui lui permet de rapidement retrouver un équilibre dans sa vie quand elle en a besoin. 

7 conseils pour sortir du burn-out parental

En tant que mère, le plus important est le temps de qualité que vous offrez à vos enfants, l’affection que vous leur donnez ainsi que les valeurs que vous leur transmettez. Et tant pis, si le repas n’est pas des plus sains, ou que les écrans sont un peu trop présents, vous serez seule à culpabiliser sur ces détails. Ce n’est pas grave si tout n’est pas parfait, du moment que vous arrivez à trouver votre équilibre. Merci à Tolérance d’avoir partagé son expérience sur un sujet aussi délicat et controversé. Vous pouvez la retrouver sur son compte Instagram

Si vous sentez vraiment que vous n’allez pas bien, acceptez de l’aide. Vous n’avez pas de honte à avoir. Votre moteur, ce sont vos enfants. Qu’est-ce que vous voulez leur transmettre ? Que souhaitez-vous qu’ils deviennent ?

Le coaching c’est un accompagnement, un soutien. Vous pouvez être coachée et en parallèle vous engager dans une thérapie. Dans le programme Créactrice, vous recevrez systématiquement un appel découverte afin de faire le point. Cet échange permet de déterminer si cet accompagnement correspond à vos besoins du moment, car peut-être qu’un suivi médicalisé vous aidera davantage. Dans ces cas-là, vous pourrez toujours revenir vers ce coaching quand vous vous sentirez prête. Par contre, si vous avez besoin de motivation, de soutien ou de vous dynamiser sur un projet de vie, grâce à un coaching, vous pourrez avancer plus sereinement.

Sachez que vous n’êtes pas seule. Chaque burn-out maternel reste particulier, mais vous êtes légitime dans votre ressenti et vous allez vous en sortir. Les études prouvent qu’avec un bon suivi, les parents arrivent à surmonter cet état d’épuisement. Actuellement, vous vous trouvez peut-être en difficulté, mais vous allez tout faire pour dépasser votre mal-être, votre famille sera encore plus soudée. 

Prenez soin de vous.

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