Le piège de la fausse confiance en soi : quand tu donnes l’impression de tout gérer alors qu’à l’intérieur tu doutes
Tu sais ce moment où de l’extérieur tout semble rouler, tu souris, tu gères, tu assures au boulot, à la maison, dans tes projets, mais à l’intérieur, tu doutes. Tu te demandes si tu es vraiment légitime et si ce que tu fais vaut vraiment quelque chose.
Hello et bienvenue dans ce tout nouvel épisode du podcast Le bonheur me va si bien. Après une courte pause, je reviens enfin et j’ai choisi aujourd’hui un thème qui me parle beaucoup, qui m’a surtout beaucoup parlé et qui j’en suis certaine te parlera aussi.
Même si on ne parle pas souvent de fausse confiance en soi, c’est un sujet qui concerne tellement mais tellement de femmes que j’accompagne. Alors peut-être que ça te parle.
Tu donnes l’image de quelqu’un de sûre d’elle mais tu as l’impression de jouer un rôle, comme si tu avais mis une armure impeccable en surface mais pas très très solide à l’intérieur. Soyons d’accord.
Dans cet épisode, on va détricoter ensemble ce piège de la fausse confiance :
- comment reconnaître quand tu joues un personnage,
- pourquoi à la longue ça t’épuise,
- et comment commencer à construire une vraie sécurité intérieure, plus stable, plus douce et plus incarnée.
Alors installe-toi confortablement, respire, et on y va.
1. Comprendre la fausse confiance en soi

Le “faire comme si” : utile… mais pas durable
Attention, il existe un exercice en PNL qui consiste à “faire comme si”, à jouer le rôle pour augmenter la confiance. Oui, momentanément, c’est OK si c’est un épisode ponctuel.
Mais si tu le fais tous les jours, il y a autre chose derrière.
Reste bien jusqu’au bout, parce que je vais aussi te parler de la solution et du quiz confiance en soi qui est déjà en ligne. Tu peux le faire en cliquant sur le lien dans la description.
Grâce à ce quiz, tu découvres ton profil confiance en soi pas un niveau, mais un profil. Je t’y partage aussi des outils, des astuces et ma vision de la confiance en soi.
2. Les signes d’une confiance en soi jouée
Qu’est-ce que tu imagines quand tu penses “avoir confiance en toi” ?
Souvent, vos retours montrent une vision très extérieure :
parler en public, prendre la parole, avoir des responsabilités, une vie structurée, organisée, souriante.
Mais la vérité, c’est que tu peux cocher toutes ces cases…
et pourtant continuer de trembler à l’intérieur.
Je peux lever la main : j’ai été concernée.
Signe n°1 : tu anticipes et surprépares tout
Tu as toujours un coup d’avance, des plans B, C, D.
Tu prépares tes interventions, répètes tes phrases, relis 15 fois ton mail.
De l’extérieur : quelqu’un de sérieux, carré, fiable.
À l’intérieur : un besoin de contrôler pour éviter d’être prise en défaut.
Signe n°2 : les compliments te glissent dessus
Quand on te dit “Tu as assuré”, ta réaction intérieure :
- “J’aurais pu faire mieux”
- “C’est de la chance”
- “Ce n’était pas grand-chose”
Tu minimises. La reconnaissance ne te nourrit pas, parce que toi, tu n’y crois pas totalement.
Signe n°3 : tu joues la femme forte en toute circonstance
Même fatiguée, dépassée, triste : tu souris.
Tu rassures tout le monde : “Ça va”, “Ne t’inquiète pas, je gère”.
Sauf que parfois… tu ne gères plus du tout.
Mais tu continues à tenir la façade, par peur d’être perçue comme fragile, trop sensible ou pas professionnelle.
Signe n°4 : tu as du mal à dire “je ne sais pas”
Tu te sens obligée d’avoir une réponse, une solution.
Dire “Je ne sais pas” t’angoisse, comme si on allait découvrir que tu n’es pas aussi compétente qu’on le croit.
Signe n°5 : tu te sens en décalage avec l’image que les autres ont de toi
On te décrit comme inspirante, confiante, solaire, organisée, forte.
Et toi, intérieurement :
“Si vraiment ils voyaient ce qui se passe dans ma tête…”
Ce décalage nourrit le sentiment d’être une imposture.
3. Pourquoi cette fausse confiance t’épuise

Tu es en hypervigilance permanente
Tu surveilles tout :
ce que tu dis, ce que tu fais, ce que les autres pensent.
Tu traques la moindre erreur.
Tu rejoues les scènes dans ta tête.
Cette hypervigilance épuise ton système nerveux :
fatigue, insomnie, rumination, tension.
Tu te sur-adaptes… jusqu’à t’oublier
Tu dis “oui” alors que tu aurais besoin de dire “non”.
Cela t’arrives d’accepter un projet “parce qu’on compte sur toi”.
Tu changes ton avis pour ne pas déranger.
À force de vouloir être au niveau, tu deviens “celle qui gère”, “celle qui arrange tout le monde”.
Mais avec toi-même, tu finis par ne plus savoir :
- ce que tu veux,
- ce que tu aimes,
- ce dont tu as besoin.
Tu ne te sens jamais complètement légitime
Même quand tu réussis :
“C’est un coup de chance.”
“On m’a donné un coup de main.”
“N’importe qui aurait pu le faire.”
Tu n’oses pas te positionner, tu demandes rarement plus,
et parfois tu sabotes toi-même les opportunités.
Tu construis une vie… pas complètement alignée
Tu construis une carrière, un quotidien, une organisation qui reposent sur le personnage que tu t’es créé.
Pas forcément sur qui tu es vraiment.
C’est souvent ce qui mène un jour à :
“Je me reconnais plus…”
“J’ai tout ce qu’il faut sur le papier, mais je ne suis pas heureuse.”
Ce n’est pas un échec.
C’est un signe que quelque chose en toi est prêt à évoluer.
4. Comment commencer à renforcer ta vraie sécurité intérieure

Ce changement ne se fait pas en 3 jours ni avec deux affirmations positives.
Mais tu peux déjà poser trois premiers pas.
1) Remarquer quand tu joues un rôle
Avec bienveillance, sans jugement.
Demande-toi :
- Dans quelles situations je “tiens la façade” ?
- Quand est-ce que je dis “ça va” alors que ça ne va pas ?
La conscience est déjà une libération.
2) Réhabiliter le doute
On t’a vendu que confiance = absence de doute.
Mais pas du tout.
Le doute est un signal.
Il invite à ralentir, à vérifier, à t’entourer, pas à t’arrêter.
3) Te parler comme à quelqu’un que tu aimes
La prochaine fois que tu te critiques, demande-toi :
“Si c’était ma meilleure amie, qu’est-ce que je lui dirais ?”
C’est là que commence la vraie sécurité intérieure.
5. Pourquoi tu ne peux pas déconstruire ça seule

Tu ne manques pas d’outils.
Tu manques peut-être d’un espace, d’un cadre, d’une voix extérieure bienveillante.
L’auto-coaching a trois limites :
Limite 1 : tu restes dans ta tête
Donc, tu comprends des choses, mais ça ne descend pas dans le corps.
Tes réflexes reviennent immédiatement.
Limite 2 : tu es juge et partie
La même voix intérieure qui te met la pression… essaie de te coacher.
On est loin de la bienveillance nécessaire pour te transformer.
Limite 3 : tu n’as pas d’espace pour déposer le masque
Pas d’endroit où tu n’as pas à “gérer”.
Pas d’espace où tu peux dire :
“Là, j’y arrive plus.”
C’est pour ça qu’être accompagnée change tout.
6. L’accompagnement : un espace où tu peux enfin être toi

Un accompagnement, ce n’est pas un endroit où quelqu’un te dit quoi faire.
C’est un cadre où tu peux :
- déposer ton masque,
- être accueillie telle que tu es,
- explorer tes fondations (valeur, valeurs, limites, émotions),
- expérimenter autre chose que “je gère”.
C’est là que la confiance cesse d’être une posture
pour devenir une expérience intérieure réelle et stable.
Et c’est exactement ce que propose CréActrice.
Conclusion
Tu n’as pas un défaut à corriger.
Tu as appris à survivre dans un environnement qui valorise la performance, le contrôle et le fait de ne déranger personne.
Cette façade t’a protégée.
Elle t’a permis d’avancer.
Mais si tu te sens en décalage aujourd’hui, c’est que quelque chose en toi est prêt à changer.
Tu as le droit :
- de ne plus faire semblant,
- d’avancer même en ayant peur,
- d’être accompagnée,
- de revenir à toi.
Si ce texte résonne en toi, tu peux découvrir CréActrice, prendre un rendez-vous gratuit, ou commencer par le quiz confiance en soi.
Tu n’es pas une imposture.
Tu es une femme qui essaie, qui avance, qui fait de son mieux.
Et tu as le droit d’être accompagnée sur ce chemin.


