Pourquoi j’ai abandonné les weekly log dans mon bullet journal ?

A aujourd’hui, cela fait 2 ans et demi que j’utilise le système du bullet journal. Index, clefs, future log, monthly log, weekly log … daily … Tout comme je l’avais vu sur les réseaux sociaux. Je m’étais questionnée au début sur les weekly et daily log. Lequel utiliser, les 2 ?? Jusqu’au jour où …

Où j’ai décidé d’abandonner ma double page de weekly log pour les daily log. Pourquoi ? Comment l’ai-je remplacé ? Est-ce que je regrette ce choix ? Une fois de plus je vous dis tout.

Daily - bujo

Pourquoi j’ai abandonné les weekly log ?

Vous êtes vous déjà intéressé de prêt au système du bullet journal, à la vraie méthode, celle du créateur Ryder Carroll ? Ou avez-vous simplement suivi les réseaux sociaux ? Les différents blogs, comptes instagram et j’en passe qui présentent tous des photos plus belles les unes que les autres.A en être décourageant lorsque l’on débute, n’est ce pas ? (Au tout début, j’ai passé tellement de temps sur les réseaux sociaux, que je ne voyais pas comment ce truc bidule allait me faire gagner du temps)

C’est ce que beaucoup font, moi la première. Jusqu’au jour où j’ai eu entre les mains le livre La méthode Bullet journal, écrit par le créateur du concept. C’est un livre que j’ai dévoré et lu deux fois. Il parle bien plus que du bullet journal mais ça j’y reviendrais dans un prochain article.

Hidden Content

Donc cette méthode, simple et efficace, pour laquelle un stylo et un carnet suffisent. Au final je ne la connaissais pas vraiment. Je m’étais appropriée un système que d’autres avant moi c’étaient déjà appropriés. Je n’en étais pas si éloignée que ça non plus, mais quand même.

Or, dans le concept de base, il n’y a pas de weekly log. Rien ! Nada ! Walou ! Peanuts … au sujet de pages hebdomadaires. Mais alors comment cela fonctionne ?

Comment j’utilise mon bullet journal sans weekly log ?

La pierre angulaire de l’organisation de mon carnet, c’est le monthly log. J’y retrouve mes rendez-vous, ma to do list, mes menus, mes objectifs du mois. Donc chaque soir, lorsque je prépare ma journée du lendemain :

° Je commence toujours par écrire une petite phrase sur ma journée. Ce qui a été le plus important, m’a le plus marqué : une anecdote, un souvenir …

° Ensuite, pour les tâches non effectuées, elles migrent au daily log du lendemain. Ou si pas d’urgence, d’impératif ou impossibilité de le faire le lendemain, elles sont reportées sur le monthly log si elles n’y sont pas déjà.

idée - mise en page - daily log - bujo - bullet journal

° Puis je vérifie mon monthly log pour noter les événements, rendez-vous sur mon daily log du lendemain.

° idem pour la to do list mensuelle. J’essaye d’être réaliste sur ce que je peux faire en une journée. Il est inutile de trop se charger et au final d’être déçu. Le but est de gagner du temps, d’être productif et satisfait 🙂

Monthly log - bujo - mise en page - bullet journal

Je reviendrais d’ailleurs dans un prochain article, sur cette nouvelle présentation de ma to do mensuelle.

° Enfin, petit coup d’œil à mon planning éditorial afin de noter ce que j’ai prévu … partage d’articles sur Facebook, de photos sur Instagram …

Et j’écris au jour le jour avec le jour de la semaine en séparation. Par contre, j’aime débuter une nouvelle page pour une nouvelle semaine. Je note donc en haut de la page soit le numéro de la semaine, soit les jours concernés.

bujo - daily log

Est-ce que je regrette ce passage au daily log ?

Absolument pas !! Bien au contraire. Je me sens plus libre, moins étriquée. Créer des pages semaines qui au final ne sont qu’un doublon de mes pages mensuelles était une perte de temps ! Libéréééee … délivréééee … Je vous assure, vous devriez tester.

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Edit 30/01/2020 : j’édite cet article avant de le partager car cela fait à présent plus d’un an que je fonctionne ainsi. Je ne prépare donc aucune page à l’avance, tout est fait au jour le jour. Ne sachant pas combien de place va me prendre une journée (5 lignes, 20 lignes ou une page), je ne peux pas anticiper par exemple la création de mon monthly log. Certes c’est un petit inconvénient. Mais je vous assure que cette liberté de pouvoir absolument tout écrire, n’a pas de prix. Quand je dis tout c’est bien tout. Tout ce qui me passe par la tête : idées, choses à faire, dates à planifier, évolution de ma fille, envies.

Alors que dans mes cases de weekly log, je ne notais que ce qui devait être fait ce jour là. Je peux à présent me coucher le soir sans avoir la tête pleine. Je dors ainsi bien mieux.

Alors qui se lance ? N’ayez pas peur d’abandonner le confort de vos weekly log pour l’inconnu. Vous pourrez toujours revenir à vos habitudes après quelques jours de test si c’est non concluant pour vous. Puisque oui, je peux concevoir que nous n’avons pas tous les mêmes besoins.

Formation bullet journal

Bullet journal professionnel : matrice Eisenhower

Je vous avais promis une suite à mon premier article sur le bullet journal professionnel. La voici. Aujourd’hui, je vais vous expliquer comment j’applique la matrice Eisenhower dans mon bullet journal au travail.

Connaissez-vous cette méthode ? Avez-vous déjà songé à l’utiliser au travail ? Dans la vie de tous les jours ?

Principe de la matrice Eisenhower

C’est une méthode relativement simple de gestion de ses dossiers / actions / tâches. En effet, on doit tout simplement définir le degré d’urgence et d’importance pour chacune des tâches en attente de traitement.

Sur l’axe verticale => niveau d’urgence de votre tâche

Sur l’axe horizontale => son importance

Fichier:Matrice d’Eisenhower.pngSource @wikipedia

Cette méthode a été inspirée par Dwight David Eisenhower, 34ème président des Etats-Unis. D’où le nom ! Ce serait l’une de ses déclarations qui serait à l’origine de cette gestion du temps :

Ce qui est important est rarement urgent et ce qui est urgent rarement important.

Définition de l’importance et de l’urgence

Je ne sais pas vous mais j’ai beaucoup de tâches importantes bien trop souvent bousculées par des urgences. L’urgence est parfois un fait inattendu, qui doit être géré rapidement. En urgence quoi ! Mais c’est également une notion temporelle. La dead line de ce projet est dans 15 jours … n’a pas la même urgence qu’un projet qui doit voir le jour dans 10 mois.

Pour moi, définir l’importance, c’est mesurer l’impact de cette tâche/décision sur les projets ou autres activités en cours. Quelle est sa réelle utilité ? Est-ce bloquant pour d’autres choses ? Dois-je vraiment le traiter moi-même ?

Il est en fait utile et primordial, de se poser les bonnes questions pour bien gérer son temps. Se précipiter nous dessert bien souvent plus qu’autre chose, même si nous n’avons pas toujours le choix. Il est donc nécessaire de prendre quelques minutes pour faire le point.

Utilisation de la matrice Eisenhower dans mon Bullet journal

En début de semaine, ou fin de semaine pour la semaine d’après (tout dépend du temps que j’ai et de la journée du vendredi !!), je fais tout simplement une grande croix dans mon carnet. Pour les photos de cet article, j’ai utilisé mon bloc note Rhodia. Les pages de mon bullet journal pro contiennent trop d’informations confidentielles pour que je puisse les afficher publiquement.

Je note en haut à gauche urgent et en dessous non urgent. Puis en bas, j’écris sur la gauche non important puis à droite important. Ensuite, je reprends ma grande to do list dans laquelle j’avoue je saute certaines tâches puisque je sais déjà qu’elles ne sont ni urgentes, ni importantes mais que je devrais les faire un jour. Pour toutes les autres, je les inscris au fur et à mesure dans ma croix.

Bujo pro - matrice Eisenhower

A chaque nouvelle tâche je me pose plusieurs questions :

  • Dans quel délai cela doit être accompli ? Ce qui me permet de donner le degré d’urgence.
  • Dois-je le faire moi-même ? Est-ce primordial que j’effectue cette action moi même ? Oui, c’est important. Non, ça ne l’ai pas ou peu. Ainsi, je peux parfois essayer de déléguer ce qui n’a pas besoin d’être traitée par mes soins, qui ne nécessite de ma part qu’une vérification initiale.
  • Est-ce que d’autres tâches découlent de celle-ci ? Oui … + d’importance qu’une tâche qui est isolée.
  • Est-ce que cette réponse est attendue par un autre service pour déclencher une action chez eux ? Quel impact aurait cette action ?
  • Je gère également pas mal d’anomalies. Et je dois donc aussi me demander, quelle est l’incidence de telle ou telle anomalie sur mes clients. Si cela n’a aucune retombée, ce n’est pas important. Par contre, si mon client voit une différence, peut ne pas recevoir son dossier en temps et en heure, c’est important.

Bujo - travail - gestion temps

Une fois la matrice terminée, je peux ainsi indiquer quelles sont mes priorités de la semaine. Dans l’ordre indiquée sur la matrice … 1, 2, 3 4 ! 

Définir mon planning hebdomadaire grâce à la matrice d’Eisenhower

Eh oui,c’est bien beau d’avoir fait une jolie matrice, avec les choses importantes, les urgences … mais après ? Il ne suffit pas de s’arrêter là, même si vous avez à présent une meilleure vision de vos priorités. L’étape suivante est la planification des actions à mener soit dans votre bullet journal soit dans votre agenda électronique pro (outlook est mon ami !).

Urgent !

Vous ne pouvez pas passer votre semaine à gérer les urgences primordiales en laissant de côté, les choses importantes mais moins pressées. A terme, elles deviendront forcément urgentes. J’essaye donc de planifier chaque jour un ou deux impératifs. Ensuite, j’ajoute des actions à effectuer très rapidement mais peu importantes et des actions importantes moins urgentes. Vous m’avez suivi ?

Je sais à peu près à l’avance combien de temps va me prendre telle ou telle tâche. Aussi, pour les actions ultra importantes/urgentes je les planifie dans mon outlook avec une plage horaire prédéfinie. Ainsi, cela m’oblige à les traiter avec des rappels automatiques 🙂

Pour les autres tâches de ma to do list, je vais agir sur mon agenda électronique au jour le jour. Car chaque journée est différente et remplie d’imprévus. Je ne peux donc pas planifier ma semaine de A à Z le lundi matin … impossible ! Ce serait perdre du temps pour rien, puisque je serais obligée de décaler, reprogrammer. Je préfère une fois de plus me concentrer sur l’essentiel. Chaque matin, je zyeute donc rapidement la matrice de la semaine pour caler dans mon agenda 2/3 tâches supplémentaires.

Voilà pour cet article sur la gestion de son temps à l’aide de son bullet journal au boulot mais aussi d’outlook 😉 La prochaine fois, je vous parlerais soit de la méthode GTD (si j’ai terminé le livre), soit Pomodoro. A moins que vous n’ayez entendu parler de quelque chose d’autre qui vous aiderait à votre travail. Il me reste également à évoquer la gestion des projets dans mon bujo pro.

Hidden Content

Une running list dans mon bullet journal

Etes vous plutôt to do list ou running list ? Pour le savoir, faut-il déjà connaître le concept de running list. Sincèrement, c’est un outil très pratique à glisser dans son bullet journal pour organiser ses semaines ou ses mois.

Je vais donc tenter dans cet article de vous expliquer la différence entre une to do list et une running list. Puis je vous parle de la manière dont j’utilise la running list dans mon bullet journal.

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Une page brain dump pour votre Bullet journal ?

Si vous avez déjà un Bullet journal, vous savez à quel point il vous permet de gagner du temps et de l’organisation. Il vous libère l’esprit de beaucoup de choses. Presque tous ceux qui utilisent ce système s’en servent comme un outil de suivi des tâches quotidiennes, hebdomadaires … Mais que faire lorsque vous pensez à une tâche qui n’a pas de date de définie ? Où l’inscrivez vous ? Future log ? Mais sur quel mois ?

brain dump - page braindump bujo - bujo - bullet journal

C’est le livre, « S’organiser pour réussir : la méthode Getting Things Done ou l’art de l’efficacité dans le stress » de David Allen qui m’a donné l’idée. En voici un extrait :

La mémoire a court terme du cerveau peut se comparer à la mémoire vive d’un ordinateur. Quant au conscient, on peut le comparer à un moniteur : c’est un outil de focalisation et non un espace de stockage. Vous ne pouvez vous concentrer que sur une ou deux choses à la fois. Tout ce qui est en suspens reste stocké dans la mémoire à court terme. Or, comme la mémoire vive, la mémoire à court terme n’a qu’une capacité limitée. Vous ne pouvez y emmagasiner qu’une certaine quantité d’affaires en suspens sans en inhiber le fonctionnement. La plupart des gens vivent avec une mémoire vive pleine à craquer. Et c’est justement pourquoi ils sont constamment distraits, déconcentrés.

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