Vous avez déjà probablement découvert sur le net la solution à ce problème qui vous empêche d’être épanouie. Que ce soit perte de poids, organisation, manque de confiance, etc., cet outil semblait parfaitement répondre à votre besoin. Vous avez même peut-être investi dans ce produit conçu pour vous aider à changer votre vie. Mais — et oui, il y en a souvent un — vous n’avez pas obtenu l’effet escompté. Vous n’êtes pas sortie de votre chrysalide et la transformation n’a pas eu lieu. Votre enthousiasme est retombé et vous avez fini par abandonner ce beau projet pour reprendre votre train-train quotidien insatisfaisant. Dans ce nouvel épisode du podcast « Le bonheur me va si bien », vous allez découvrir les limites de l’auto-coaching. En un mot, vous allez comprendre pourquoi cela n’a pas marché pour vous, et la solution pour y remédier de façon efficace. Prête ?
1 — Le manque de passage à l’action
Le bel enthousiasme qui accompagne quelque chose de nouveau représente une promesse de changement et d’avenir meilleur. Mais très vite, le frein du quotidien revient au galop. C’est ainsi que les gens prennent de bonnes résolutions en janvier, dont ils ne se souviennent déjà plus en février.
Dans la même idée, n’avez-vous jamais acheté un livre, en vous disant que ça allait transformer votre vie ? À peine rentrée chez vous, vous commencez à le parcourir. Il est plein d’idées faciles à mettre en pratique de façon autonome. Mais voilà, une fois l’ouvrage terminé : rien. Pourquoi ? Parce que vous n’êtes pas passée à l’action. Vous savez, ce petit pas qui a l’air tout simple à faire, demande en réalité beaucoup d’énergie.
L’utilisation d’un outil d’auto-coaching est similaire à une habitude ou à l’acquisition d’une nouvelle compétence. Prenez, par exemple, un exercice de méditation que vous devez implémenter dans votre vie de tous les jours. Pourtant vous ne passez pas à l’action parce que vous manquez de temps, vous n’y pensez pas au bon moment, etc. Vous pouvez avoir de nombreuses raisons, toutes plus valables les unes que les autres, néanmoins les faits sont là : vous n’agissez pas.
C’est une des limites de l’auto-coaching. Vous êtes le moteur de votre changement. Rien ne se produira si cela ne vient pas de vous, car personne ne se trouve à vos côtés pour vous prendre la main.
2 — La mauvaise application d’un outil d’auto-coaching
Dans la majorité des cas, un support d’auto-accompagnement est toujours assorti d’explications. Celles-ci pourront être plus ou moins claires selon l’endroit où vous les aurez dénichées. Sans en avoir pleinement conscience, vous pouvez mal décoder la manière dont il est conseillé d’utiliser cet outil de développement personnel.
Comme on dit qu’un exemple vaut mieux qu’un long discours, en voici un. Certains auto-coachings peuvent être assez complexes pour une pratique autonome. Ainsi, la lecture de votre thème astral peut représenter une tâche plus ardue qu’il n’y paraît. Sachant que vous devez tenir compte de la position des planètes, des différents signes présents dans votre carte du ciel, etc., une mauvaise interprétation est rapidement arrivée.
Sans y penser, vous pouvez par exemple passer une journée exécrable en croyant votre horoscope déplorable. C’est une incidence mineure, mais cette même erreur reportée à l’échelle de votre thème astral peut vous faire prendre des décisions tout à fait inappropriées avec des conséquences peut-être plus étendues. L’astrologie est une science assez pointue donc cette situation est un peu extrême, mais très parlante.
Ainsi, une mauvaise utilisation de ce type d’outil personnel est une autre des limites de l’auto-coaching. Car personne ne vous signale votre méprise.
3 — Le manque de neutralité
Chacune voit sa vie et fait ses choix selon son propre prisme de décision. C’est ce qui constitue votre quotidien actuel. Non pas que vos actions passées aient été mauvaises, c’était les meilleures pour vous au moment où vous les avez prises. Vos expériences personnelles font que vous ne pouvez pas être impartiale face à l’existence.
Pourtant ces croyances limitantes vous empêchent de considérer les choses autrement. D’une certaine manière, elles vous conditionnent aussi bien dans vos actes que dans vos réactions. C’est ce qui fait que vous ne pouvez pas être neutre vis-à-vis d’un outil de formation autonome. Vous allez forcément l’interpréter à votre façon, ce qui est tout à fait naturel. Mais du coup, vous ne pourrez pas profiter à fond de ce potentiel mis à votre disposition.
Votre filtre personnel représente un frein qui vous empêche d’en exploiter tous les bénéfices. C’est encore une des limites de l’auto-coaching. Personne n’est là pour vous orienter lors de l’utilisation de l’outil.
4 — Les blocages personnels, une des limites de l’auto-coaching
Lors de l’implémentation d’un nouveau support d’auto-accompagnement, hormis votre absence de neutralité, vos blessures peuvent vous empêcher d’avancer sereinement. Cette résistance souvent inconsciente va restreindre les bienfaits que vous auriez pu tirer de cet auto-coaching.
Dans cette configuration, certaines de vos peurs peuvent vous retenir de passer à l’action. Ainsi, si vous souffrez d’un certain manque d’estime personnelle, un exercice comme le « high five » peut être compliqué à mettre en place. De même, votre plafond de verre pourra vous empêcher probablement de profiter de tous les bénéfices. Personne ne sera présent pour vous encourager à appréhender la vie de manière différente et plus positive.
Pour aller plus loin, voici une idée de lecture intéressante : « 9 signes fréquents d’un manque d’estime de soi »
5 — Le manque de recul
Vous êtes vous, avec vos défauts, vos qualités, vos coups de gueule, vos prises de décisions, etc. Vous pensez vous connaître par cœur, ou du moins assez bien pour savoir que vous adorez le chocolat noir et détestez le métro aux heures de pointe. Vous venez de découvrir cet outil d’auto-accompagnement qui a l’air juste fait pour vous, comme le très utile modèle de Brooke.
Malgré ou plutôt à cause de cela, vous avez le nez dans le guidon c’est-à-dire que vous être trop enlisée dans votre vie, pour voir votre problématique dans son ensemble. Vous pensez connaître exactement le dysfonctionnement qui vous empêche d’être épanouie. Vous le savez très bien : vous êtes une femme stressée et en découlent de fréquentes colères et une certaine impatience.
Ainsi, quand vous utilisez la méthode de Brooke Castillo, vous y associez inévitablement le stress et la colère. Vous ne prenez pas assez de recul dans votre interprétation de la situation. Du coup, votre passage à l’action n’est pas forcément le plus adapté. Vous n’exploitez pas le plein potentiel de cet outil de développement personnel.
C’est l’une des limites de l’auto-coaching, car personne ne vous guide dans votre démarche ni ne vous remet sur le bon chemin.
6 — L’absence d’adaptation d’un outil d’auto-coaching
Voici un exemple tout simple pour mettre en lumière le manque d’ajustement d’un support de développement personnel sur le plan individuel. Le yoga peut vous apporter énormément de bienfaits comme un assouplissement de votre corps, un meilleur équilibre, davantage de sérénité, etc.
Pourtant, il y a une grosse différence entre regarder une vidéo sur le Net en essayant de reproduire les mouvements et un cours collectif. Lors de ce dernier, le professeur pourra vous expliquer en quoi votre posture n’est pas bonne, modeler les asanas à vos problèmes de dos par exemple. Par contre, suivre seule une leçon de yoga dans votre salon sans savoir si cela ne va pas accentuer vos douleurs dorsales n’est pas très judicieux. Personne ne se trouve à vos côtés pour adapter l’outil à votre cas particulier.
7 — Le manque de soutien
Enfin, l’une des limites de l’auto-coaching la plus impactante est le facteur humain et l’absence de soutien. Si par exemple vous n’arrivez pas à intégrer cette nouvelle habitude d’écrire quotidiennement dans votre Bullet Journal, personne ne sera là pour vous aider à persévérer.
Vous ne devez compter que sur votre propre volonté et votre envie de changement. Une pratique inédite, tant qu’elle n’est pas devenue un automatisme, est très exigeante et difficile à mettre en place. Surtout si votre enthousiasme vous lâche et que vous vous trouvez dans une période de creux, alors rester motivée est un combat de tous les jours.
Un petit pas de plus
Les outils d’auto-coaching sont des boosters de changement puissants s’ils sont utilisés correctement, régulièrement et surtout appropriés à vos besoins. Pour résumer, les limites de l’auto-coaching sont :
- le manque de passage à l’action ;
- la mauvaise application ;
- le manque de neutralité ;
- les blocages personnels ;
- le manque de recul ;
- l’absence d’adaptation ;
- le manque de soutien.
Ainsi, pour un usage optimal aussi bien en temps qu’en énergie, il est important d’être conseillée individuellement par un œil expert qui saura vous orienter de façon efficace. Un coach représente un atout majeur dans votre cheminement vers une vie plus épanouie. C’est un guide indéfectible lors de périodes de remise en question, de doutes ou de baisse de moral. Rien ne remplace la connaissance, le questionnement et le savoir-faire d’un coach.
Dans cette optique, l’accompagnement CréActrice peut vous aider à reprendre le pouvoir sur votre existence. Durant 6 mois, entourée et soutenue, vous allez progresser vers le changement que vous désirez à l’aide d’exercices, de vidéos, d’ateliers et de coachings individuels ou collectifs. Toutes ces actions vont contribuer à acquérir les compétences de votre bien-être personnel. Un petit pas après l’autre, le premier étant le plus important. À vous de jouer maintenant.
Article très intéressant, ça m’a beaucoup inspiré! Merci beaucoup 🙂
Avec plaisir Helena. Tu pratiques beaucoup l’auto-coaching ?