Peut-être vous êtes-vous déjà retrouvée dans cette situation : vous avez un projet, un rêve qui vous tient à cœur, mais vous avez l’impression que vous êtes une entrave à votre succès ? Vous ne vous trouvez pas à la hauteur des circonstances, et les jours sombres, vous vous traitez même de nulle. Soyez réaliste, vous avez une grosse tendance à l’autosabotage. Vous savez, c’est cette réaction qui consiste à vous tirer une balle dans le pied alors que vous aviez tout pour réussir. Souvent, vous n’êtes pas consciente de cette part de vous-même — votre ego — qui plombe nombre de situations où vous auriez pu vaincre les obstacles. Dans cet épisode du podcast de développement personnel « Le bonheur me va si bien », vous allez découvrir les signes et les comportements qui vous freinent, mais aussi comment sortir de cette spirale négative de la dévalorisation. Vous allez pouvoir prendre conscience de vos propres schémas de destruction et commencer à travailler dessus.

Les comportements et les signes à repérer

L’autosabotage peut se définir comme un mécanisme qui consiste à vous mettre volontairement dans des situations où vous savez que vous allez échouer. Ou alors, vous prenez des décisions qui vont à l’encontre de vos objectifs et de vos aspirations. C’est une forme mineure d’autodestruction dans laquelle vous vous sabordez toute seule, en agissant de manière contraire à ce qui est bon pour vous.

Les différentes formes de ce mal-être

Cette réaction peut impacter votre vie dans différents domaines, aussi bien personnels (au hasard : amoureux) que professionnels. Cela peut se traduire entre autres par : 

• des comportements addictifs, 
• des relations toxiques, 
• un manque de confiance en soi,
• des attitudes négatives,
• etc. 

En tout cas, cette résistance au changement vous empêche de réussir dans les projets qui vous tiennent à cœur. Vous allez droit dans le mur. Pour éviter l’échec, il est essentiel de reconnaître les signes qui indiquent que vous êtes en train de vous autosaboter, afin de pouvoir réagir à temps. Cette démarche vous permettra de modifier vos comportements toxiques pour avancer dans votre vie de manière plus optimiste et épanouissante.

Les comportements nocifs pour le bien-être

Ces comportements peuvent varier d’une personne à l’autre, mais ils ont en commun de limiter votre potentiel. Ils vous bloquent dans l’atteinte de vos objectifs et dans votre envie de vivre la vie de vos rêves.

• La procrastination : vous repoussez systématiquement une tâche ou une décision importante par peur de l’échec ou (paradoxalement) de la réussite.
• L’autocritique excessive : vous vous dévalorisez constamment. Vous vous jugez trop sévèrement, vous vous dénigrez et vous minimisez vos propres accomplissements.
• Le perfectionnisme : vous cherchez la perfection dans tout ce que vous faites au point d’être paralysée par la peur de ne pas y arriver.
• Le manque de confiance en soi : vous avez une faible estime de vous-même. Vous doutez. Vous pensez que vous n’êtes pas capable de réussir, ou encore que vous ne méritez pas d’être heureuse. Cette inhibition vous freine dans votre cheminement vers votre vie idéale.
• La victimisation : vous vous placez dans le rôle de victime dès que la situation devient un peu compliquée. Vous ne prenez pas la responsabilité de vos propres choix. Le regard des autres vous paralyse complètement. 
• La fuite : vous cherchez à éviter les moments difficiles ou délicats à vivre à travers des comportements compulsifs ou des addictions (nourriture, alcool, drogues, etc.).

Pour aller plus loin, lisez cet article : « Les vraies raisons pour lesquelles vous procrastinez ».

Les questions qui en découlent

Ces attitudes peuvent vous sembler anodines, voire même rassurantes sur le moment. Pourtant, elles finissent toujours par vous freiner dans votre épanouissement personnel ou professionnel. À force de vous dévaloriser, vous perdez peu à peu votre estime de vous-même et votre confiance dans vos capacités à vaincre les obstacles.

Vous êtes sûrement en train de vous poser des questions comme : 

• Est-ce que je m’autosabote ? 
• Est-ce que j’ai des comportements limitants qui me maintiennent dans une situation inconfortable et vont me faire échouer ? 
• Qu’est-ce que je procrastine le plus ?
• Etc.

Prenez le temps de réfléchir et de noter vos réponses. Ce n’est pas anodin. À travers ce petit exercice d’introspection, vous devriez être en mesure d’identifier si vous sabordez votre vie — ou pas.

Les clés pour sortir de l’autosabotage

Vous commencez à comprendre qu’il est possible que votre ego vous pousse à vous saboter. Si c’est le cas, comment pouvez-vous sortir de ce processus négatif ?

Prendre conscience de ses schémas personnels

Pour dépasser cette attitude destructrice, il est important de prendre conscience de vos propres schémas limitants. Dans un premier temps, soyez attentive à vos pensées négatives, à vos comportements ET à vos émotions. Progressivement, vous allez pouvoir identifier les situations dans lesquelles vous vous placez volontairement en difficulté. Grâce à vos observations, vous devriez comprendre à quel moment vous vous sabotez.

Identifier ses pensées et ses croyances limitantes

Une fois que vous avez découvert vos schémas récurrents, vous pouvez passer à l’étape suivante, c’est-à-dire reconnaître les pensées qui entraînent ce comportement toxique. Ces croyances limitantes peuvent être profondément ancrées en vous. Elles sont souvent difficiles à détecter. Plus vous apprendrez à vous connaître, plus facilement vous pourrez les repérer. Le jeu consiste par la suite à les remplacer par des idées plus constructives. Vous devez modeler votre état d’esprit de façon plus positive.

Oser changer ses habitudes et ses comportements

Cette troisième étape est également cruciale pour vous aider à sortir de l’autosabotage. Elle nécessite de mettre en place des nouvelles activités — et très concrètes — dans votre vie comme : 

• prendre soin de soi, 
• apprendre de nouvelles compétences, 
• changer sa routine quotidienne,
• établir un plan d’action pour atteindre un objectif précis,
• etc. 

Votre but ici consiste à dépasser votre zone de confort et à vous placer dans des situations qui favorisent votre croissance et votre développement personnel. Le moindre pas qui vous permet de surmonter ce cercle vicieux est positif. Plus vous répéterez cette démarche, plus vous pourrez mettre fin à vos pratiques de sabordage. Oser et passer à l’action sont vos nouveaux mantras. Croyez en vous.

Pour aller plus loin, lisez cet article : « Les 7 limites de l’autocoaching ».

Se faire accompagner pour vaincre l’autosabotage

Enfin, la façon la plus efficace de lutter contre cette tendance à vous évincer toute seule de la course est de vous faire aider. Il existe plusieurs solutions comme le coaching individuel, la thérapie, ou même appartenir à un groupe de soutien. Pour que cette démarche soit bénéfique, vous devez trouver une personne — ou une communauté — qui peut vous guider afin de comprendre vos schémas destructeurs. Elle doit également être en mesure de vous accompagner pour découvrir des moyens concrets de les surmonter.

Un petit pas de plus

À travers cet article, vous en savez maintenant davantage sur les mécanismes toxiques et dévalorisants qui vous poussent à échouer. Prendre conscience de vos schémas de pensées négatifs est une première étape importante pour pouvoir travailler dessus et dépasser votre sentiment d’échec permanent. Si vous avez identifié certaines de vos réactions limitantes, il est essentiel d’oser poursuivre cette réflexion. Cherchez des solutions pour avancer vers une vie plus épanouissante. 

C’est une démarche sur le long terme qui peut transformer profondément votre vie et vous permettre d’atteindre votre plein potentiel. Vous remettre en question est déjà un grand pas vers le changement. Accepter d’être accompagnée en est un autre. À vous de choisir ce qui vous convient le mieux pour avancer et évoluer. Il ne tient qu’à vous d’aller de l’avant, d’oser passer à l’action et de faire ce petit pas qui pourrait métamorphoser votre existence. 

En somme, pour sortir de l’autosabotage, vous devez détecter tout comportement toxique avec vous-même. Vous connaissez les différentes questions à vous poser pour en reconnaître les signes. Ce travail sur vous-même va vous demander de l’introspection, de la résilience, du courage et de la persévérance, mais surtout de faire davantage preuve de bienveillance envers vous-même.

À la semaine prochaine pour un nouveau rendez-vous de coaching. En attendant, cultivez votre bien-être personnel.