Développement personnel

11 actions pour vaincre la peur du changement

Est-il normal d’avoir peur du changement ? Est-ce la même chose que la peur de l’échec ? Le changement peut être une étape excitante de votre vie. Mais aussi très stressante, car vous quittez votre zone de confort pour vous mettre en marche vers l’inconnu. Peut-être certaines connaissent-elles déjà mon invitée pour ce nouvel épisode du podcast « Le bonheur me va si bien » : Marion Thélisson. Elle aborde un sujet qui lui tient particulièrement à cœur : les peurs. Psychologue clinicienne et thérapeute EMDR, elle était présente aux rencontres 2. Dans cet épisode très riche, Marion aborde en profondeur le sujet délicat de la peur du changement, et tout ce que ce sentiment implique dans votre vie personnelle aussi bien que professionnelle. Cette émotion peut avoir son utilité. Alors préparez-vous une boisson chaude, et ouvrez grand vos oreilles.

Auto-coaching peur du changement et de l'échec

1 — Apprivoiser l’ennemi

En fait, la peur du changement, c’est la peur de l’inconnu. C’est un mécanisme de défense qui permet de préserver un maximum votre sécurité. C’est-à-dire que vous allez éviter un maximum les dangers et les risques.

En réalité, la peur du changement est constituée de plusieurs petites inquiétudes : 

  • la crainte de prendre des risques parce que souvent il y a soit la phobie de l’échec soit la peur de se tromper ;
  • l’angoisse de perdre vos repères parce que cela crée vraiment de l’instabilité et de l’insécurité ; 
  • la peur du regard des autres, c’est-à-dire décevoir ou être rejetée.

L’objectif est donc de conserver tout ce que vous connaissez, tous vos points de repère. À plus ou moins forte intensité, le changement inquiète. Simplement déplacer une armoire peut créer des angoisses. Car si vous la changez de place, vous modifiez vos marques.

2 — Connaître les conséquences négatives de la peur

Le fait de savoir comment la peur fonctionne va vous permettre de prendre conscience de vos réactions de fuite ou d’évitement lors de certaines situations.

  • La peur du changement peut vous mettre en situation d’échec. Vous échouez pour ne pas bouleverser vos repères. C’est ce que l’on appelle une forte résistance au changement. 
  • Si vous attendez toujours l’instant parfait, vous êtes dans une attitude passive qui vous fait souffrir. Mais ce non-passage à l’action vous permet de rester dans votre zone de confort. Évoluer nécessite des efforts et une prise de risque.
  • La peur peut également entraîner des troubles de l’anxiété. Vous développez alors une intolérance à l’incertitude et au changement. Du coup, la moindre chose que vous ne contrôlez pas ou qui peut changer devient anxiogène.
Comment surmonter la peur de l'échec

3 — Utiliser les conséquences positives de la peur du changement

Une émotion est là pour vous transmettre un message. Voir la peur comme un élément positif ouvre pas mal de portes.

  • C’est une forme de protection. Votre instinct de conservation parle à travers elle. Ainsi, votre cerveau fait tout pour vous maintenir dans cette envie de confort et de sécurité. Parfois, il peut avoir l’impression que les risques et les dangers sont démesurés. Son objectif est vraiment de vous protéger. 
  • Cela permet de prendre de la distance. Au lieu de foncer tête baissée, le fait de vous dire que vous êtes inquiète vous permet de prendre le recul nécessaire pour analyser la situation et réfléchir aux différentes solutions. 
  • La peur peut être un booster. Elle vous motive encore plus à passer à l’action. Elle vous pousse à vous dépasser, malgré elle.

La fierté d’avoir réalisé quelque chose alors que vous pensiez ne pas en être capable est aussi une conséquence positive à ne pas négliger.

Pour aller plus loin sur la compréhension de ses émotions, tu peux lire l’article : « 5 étapes pour faire la paix avec ses émotions ».

4 — S’écouter pour mieux avancer

Acceptez vos peurs telles qu’elles sont, essayer d’échanger avec elles et de comprendre d’où elles viennent. Parfois, elles ne sont pas forcément légitimes. Les autres projettent leurs angoisses sur vous. Du coup, vous devez les absorber en plus des vôtres. Écoutez vos propres ressentis et ne vous encombrez pas de ceux des autres. Laissez-les se débrouiller avec. Par exemple, vous vous inquiétez à l’idée de déménager à cause de commentaires que quelqu’un vous a faits. C’est votre opinion qui compte et qui doit motiver votre décision, pas celle du voisin. N’attendez pas la validation de l’extérieur, sinon vous ne ferez jamais rien de votre vie.

« Ce ne sont pas les autres qui vivent votre vie, c’est vous.  »

5 — S’extraire de sa zone de confort

L’être humain a plusieurs zones. La première est la zone de confort. Et même si elle est souvent gênante, l’inconfort est connu. Donc vous restez là tant que ce dernier n’est pas plus important que votre douleur. Mais pour évoluer, il est nécessaire de quitter cette zone de confort pour passer par une zone de peur puis d’apprentissage afin d’atteindre vos rêves.

Peur et zone de confort sont donc liées. Mais ce n’est pas vous qui y tenez, c’est votre cerveau. Cela conditionne votre choix de passer à l’action ou pas. Parce que derrière cette armoire, il y a peut-être un T-Rex. Du coup, il vaut mieux ne pas prendre de risques avec.

« On sait toujours ce que l’on perd, mais on ne sait jamais ce que l’on va gagner. »

11 actions pour vaincre la peur du changement et de l'échec

6 — Différencier le risque du danger

C’est à ce niveau-là que vous transformez votre peur en booster parce que vous vous rendez compte que ce n’est pas une crainte en mode danger, mais en mode risque. Ce n’est pas la même chose. Par exemple, une peur en mode danger : vous êtes au milieu de la savane et un lion vous court après. Une peur en mode risque, c’est quitter votre job pour partir à l’autre bout du monde. Votre vie n’est pas en danger.

Le fait de pouvoir vous poser la question de savoir si ce choix représente un risque ou un réel danger permet de mesurer l’intérêt de ce changement. Si c’est un risque, quelle est la conséquence positive ou négative ? Cela rend la décision beaucoup plus abordable.

7 — Être conscient du risque permanent

Vous devez comprendre que le risque zéro n’existe pas. À chaque moment de votre vie, vous êtes face à une incertitude. Quel temps va-t-il faire demain ? Y aura-t-il des embouteillages ? Est-il préférable d’aller travailler en train ? Y aura-t-il des retards ? Ce sont plein de doutes avec lesquels vous devez vivre. En réalité, chaque jour, vous prenez des risques auxquels vous ne faites même plus attention. En fait, le changement consiste à prendre des risques. Mais si vous attendez qu’il n’y ait plus aucune incertitude, vous ne passerez jamais à l’action.

8 — Confronter sa peur à la réalité

Confrontez-vous vraiment à la réalité. Quelle est la conséquence de ce choix ? Donnez un degré d’intensité à votre angoisse et envisagez la pire chose qui pourrait arriver. Et surtout, comment vous allez gérer ce pire ? Ensuite, redonnez une note à votre peur, une fois que vous avez mis toutes ces éventualités à plat.

Avec cet exercice, vous vous déconnectez de votre peur. Vous envisagez les solutions de façon très pragmatique, sans émotion, et cela vous ouvre de nouvelles possibilités. Cela atténue votre stress. Mais peut-être qu’au final, il n’est pas si réel qu’il y paraît ?

9 — Penser à long terme

Vous devez accepter que tout évolue en permanence. Ne pas changer est parfois plus coûteux sur le long terme que d’accepter le changement. Par exemple, vous hésitez à vous reconvertir à cause de votre CDI, votre salaire tout à fait correct, vos trois enfants à charge, votre crédit, etc. Effectivement, c’est un risque majeur. Mais en parallèle, cela fait des années que vous êtes malheureuse et vous avez encore une bonne vingtaine d’années à subir votre vie avant la retraite. Finalement, sur le long terme, cette situation est bien plus coûteuse qu’une reconversion. Il est donc important de peser le pour et le contre.

« Vous n’avez qu’une vie. Et une vie, ce n’est pas fait pour subir les choses, mais plutôt pour réaliser ses rêves, ses objectifs et ses projets. ».

Citation peur de l'échec et du changement

10 — Planifier pour combattre la peur du changement

La vie n’est pas binaire. Ce n’est pas réussite ou échec. C’est plutôt un cheminement, comme un enfant qui apprend à marcher. Parfois, il tombe, mais cela ne veut pas dire que c’est un échec. Cela signifie simplement qu’il apprend. Il faut croire en soi, c’est la base du changement. Bien sûr, cela ne veut pas dire passer à l’action bille en tête. Il faut avancer un pas après l’autre. Une fois que vous avez une idée d’évolution, posez votre projet sur le papier. Prenez le temps de le décortiquer sans vous éparpiller. Fixez-vous des objectifs. Détaillez-les action par action. Hiérarchisez et priorisez vos tâches.

11 — Utiliser la technique du « et alors ? »

Lorsqu’une peur vous angoisse ou qu’une discussion vous déstabilise, testez la technique du « et alors ? ». Au bout d’un moment, la personne en face — ou soi-même — ne va plus savoir quoi répondre. Parce que c’est vrai finalement, et alors ? Au pire, votre projet n’aboutit pas. Par exemple : 

  • « Tu ne vas pas t’y plaire. ». « Et alors ? Dans ces cas-là, je reviendrai. ».
  • « Si tu quittes ton job, tu ne vas plus avoir d’argent. ». « Et alors ? Cela va être très inconfortable, mais je vais rebondir. ».

Vous n’avez qu’une seule vie et cette vie est faite pour passer à l’action. Ce n’est pas à 80 ans qu’il faudra regretter de ne pas avoir vécu. Agissez maintenant, après ce sera trop tard. La vie est faite de choix, soit vous la subissez soit vous faites les changements qui s’imposent. Et si vous subissez, faites-le parce que vous l’avez choisi. Le passage à l’action aide à croire en soi. C’est un cercle vertueux. Écoutez-vous, mais, n’attendez pas trop longtemps que toutes les conditions soient réunies, car l’occasion risque de vous passer sous le nez.

Merci beaucoup Marion pour ces jolies pistes de réflexion qui vous donneront peut-être la motivation de changer ce qui peut l’être dans votre quotidien. N’hésitez pas à regarder ce qu’elle propose sur son compte Instagram.

Comment surmonter sa peur de l'échec et oser passer à l'action

Qu’avez-vous pensé de ce 55e épisode sur la peur du changement, de l’échec ? C’est normal d’avoir peur, mais la crainte n’évite pas le danger. Il y a des inquiétudes qui sont rationnelles et d’autres qui le sont moins. Ne vous brusquez pas, accompagnez le changement. Cette émotion vous envoie un message, mais à aucun moment elle ne doit vous empêcher de vous épanouir. Il y a des choix à faire dans la vie, la vivre ou la subir. Aujourd’hui, vous n’êtes pas bien dans une situation. Vous subissez quelque chose que vous n’osez pas abandonner. Imaginez-vous pendant 5, 10, 20 ans à vivre avec ce mal-être.

La peur est un booster qui peut vous apporter beaucoup. Il vaut mieux tenter, et avoir la fierté de vous dire que vous l’avez fait, même si cela n’a pas marché. Vous vous relèverez de cette chute et vous continuerez d’avancer. Ayez confiance en vous et foncez, vous risquez d’être surprise. Passer à l’action va vous permettre d’apprendre à vous connaître. Trouvez la motivation en faisant un petit pas dès maintenant. Le changement vient de vous. 
Regardez également ce que je propose dans le Cercle des Pépites. Tous les mois, il y a des audio mindset, des fiches de lecture, des ateliers, des coaching de groupe. Le cercle des Pépites s’adresse aux femmes qui cherchent juste à être mieux, plus heureuses et épanouies dans leur quotidien et qui ont envie de passer à l’action, à la mise en pratique. J’aime y partager mon expérience et mon parcours.

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