Bujo concept

9 Mythes autour du Bullet Journal | Explications

En tant que bujoteuse, vous passez des heures à chercher l’inspiration sur le net, à admirer le travail incroyable d’illustratrices expérimentées, à imaginer les pages de votre carnet, etc. Vous vous désespérez souvent, parce que votre rendu n’est pas aussi réussi que vous le souhaitiez. Mais est-ce vraiment ça, tenir un bujo ? Est-ce si contraignant, si exigeant, si chronophage ?

Dans ce nouvel article entièrement dédié à ce cher carnet, vous allez découvrir 9 mythes autour du Bullet Journal. Ce sont de fausses croyances, voire des utopies à propos de cet outil. Certaines sont d’ailleurs parfois bien loin de la méthode imaginée par Ryder Carroll. Vous allez peut-être constater au fil des lignes que certaines vous polluent la vie, ou rendent votre pratique trop compliquée. En tout cas, vous apprendrez sûrement quelques petites astuces pour que cela redevienne un plaisir à vos yeux.

N’oubliez pas que le Bullet Journal doit rester utile et fonctionnel, afin d’être un compagnon dans votre quotidien de femme épanouie.

1 — La perfection, l’un des mythes autour du Bullet Journal

Adaptez son Bujo à ses  besoins personnels

Vous pouvez faire 2 sortes d’erreurs dans un bujo. Il y a celles liées à votre méthode d’utilisation et celles concernant tous les types de tâches, ratures et autres couacs en tous genres. Vous allez découvrir les premières dans ces lignes. Pour les secondes, vous pouvez vous plonger dans l’article qui aborde les « boulettes de mon Bullet Journal ». 

Revenons à nos moutons. L’un des mythes autour du Bullet Journal le plus répandu consiste à croire qu’il faut un carnet à l’esthétisme léché plein de magnifiques esquisses dignes des plus grands illustrateurs et illustratrices. Chaque bujoteuse a au moins une fois dans sa vie rêvé de créer des pages parfaites. Ne restez pas bloquée sur cet aspect, surtout si le dessin n’est pas inné chez vous.

À la base, un bujo doit simplement — et c’est déjà énorme — vous permettre de mieux vous  organiser, et c’est tout. La décoration des pages n’est pas nécessaire à son utilisation. Cela aspire beaucoup de votre temps en recherche, en réalisation, en matériel, etc. Si cela vous tient tellement à cœur, il existe d’autres solutions comme les stickers, le washi tape (ou masking tape), les pochoirs, etc.

2 — La comparaison

Déculpabilisez, votre Bullet Journal n’a pas besoin d’être un chef-d’œuvre pour vous convenir. La beauté est toute relative, et votre bujo, pour l’heure, doit être pratique avant d’être esthétiquement splendide. Arrêtez de vous comparer aux autres. Votre carnet doit représenter un reflet de vous-même, et non celui de quelqu’un d’autre. Quel est l’intérêt de posséder le même bujo en tous points semblable qu’une autre personne ?

Ce n’est pas grave s’il n’est pas le plus époustouflant, s’il n’est pas assez joli. On s’en fout. Du moment qu’il vous permet de :

  • ne pas oublier le rendez-vous pour le dépistage du cancer du sein en octobre, 
  • planifier la fête d’anniversaire de votre grande, 
  • de lister tous les lieux que vous voudriez visiter durant votre séjour à Barcelone, 
  • etc. 

Rappelez-vous qu’il est votre bras droit, votre soutien au quotidien, et ça marche aussi bien écrit au stylo à bille qu’avec plein de dessins de licornes partout.

3 — Le matériel

Vous voyez les grands comptes du bujo dérouler leurs magnifiques sets de Tombow ou tout autre matériel coloré et inspirant. Pourtant, vous n’avez pas besoin de transporter 3 coffrets et une grosse pochette pour remplir votre carnet personnel. Avoir beaucoup de fournitures est un des mythes autour du Bullet Journal.

Restez minimaliste dans la création de vos pages et dans la composition de votre trousse de bujoteuse. Il n’est pas nécessaire de posséder 4 nuances différentes d’orange. L’essentiel est que vous soyez concentrée sur la structure de vos pages principales pour le mois à venir. Remplissez-les avec régularité et faites de votre bujo un deuxième cerveau pour soulager votre charge mentale.

Pour aller plus loin, lisez l’article : « 5 astuces pour ne pas lâcher le Bullet Journal »

4 — Les besoins

9 mythes autour du bullet journal

Un des autres mythes autour du Bullet Journal consiste à ne pas respecter vos propres besoins. Vous écrivez jour après jour dans ce carnet pour organiser votre vie, mais cela ne doit pas représenter une perte de temps. Pourquoi remplir des pages qui ne vous servent à rien ? Supprimez-les. Pourquoi passer des minutes infinies à imaginer une collection que vous n’arrivez pas à utiliser ? Simplifiez-la, ou inventez une mise en page qui vous ressemble davantage.

Pour chacune des pages que vous créez, vous vous rendrez rapidement compte à l’usage, si vous en avez besoin, ou pas. Ce n’est pas plus compliqué. Ainsi, d’un mois sur l’autre, adaptez, modifiez ou supprimez pour que cela vous corresponde au mieux. Le bujo est hyper flexible, c’est pour ça que c’est un outil si intéressant.

5 — Le bon moment

Une autre fausse croyance du bujo consiste à vouloir l’entamer au bon moment. Votre Bullet Journal n’a pas besoin de commencer pile le jour de la rentrée ou un 1er janvier. Vous pouvez le débuter quand bon vous semble, si cela tombe le 24 mai, et bien c’est parfait.

Bien sûr, pour toutes les perfectionnistes qui se respectent, il est très satisfaisant et motivant de le démarrer lors de ces périodes si particulières de l’année. Cela ne vous empêche d’ailleurs pas d’ouvrir un nouveau carnet à ce moment-là. Pourtant, si vous ressentez le besoin de mieux vous organiser, n’attendez pas. Commencez tout de suite, sinon vous allez éprouver un manque ou tout simplement passer à autre chose. Vous risquez de zapper cette idée qui aurait pu transformer votre vie, et vous rendre plus organisée que vous ne l’êtes actuellement.

6 — La complétude

Vous voulez remplir toutes les pages de votre carnet d’un coup, comme ça vous serez tranquille. Dans ces cas-là, cela ne s’appelle plus un Bullet Journal, mais un planner ou un agenda. Ce n’est pas le mode de fonctionnement de cet outil d’organisation. Le bujo se construit au fur et à mesure des jours et des semaines. Vous créez les pages pas à pas selon vos exigences.

Pourquoi ne pas tout remplir d’un coup ? Tout simplement parce qu’au cours de l’année, vos besoins vont évoluer et changer au gré de la vie et de ses impératifs. Des pages vont disparaître et d’autres devenir plus importantes pour vous. En préparant vos pages au fil des jours, vous évitez :

  • le gaspillage : les pages imaginées en avance risquent de devenir inutiles,
  • le manque d’espace pour créer ces nouvelles pages devenues essentielles depuis quelques semaines.

Pour aller plus loin, lisez l’article : « Comment faire une to-do list ? »

Gagner du Temps dans la Préparation de son Bujo

7 — La prévision

Vous pensez peut-être que c’est bien beau de créer des pages au gré de vos envies, mais vous, vous avez besoin de planifier votre année plus loin que jusqu’au mois suivant. Les bujoteuses débutantes l’ignorent peut-être, mais vous pouvez prévoir toute votre année grâce à votre Bullet Journal, tout en ayant un seul mois de prêt.

Comment ? C’est très simple. Pour cela, vous pouvez utiliser une page très particulière, mais qui représente tout le concept de ce formidable outil de Ryder Carroll : le future log. Cette page calendaire vous permet d’avoir une vue sur toute votre année d’un coup d’œil. C’est super pratique, et c’est un réel bonus dans votre planification.

8 — La préparation, l’un des mythes autour du Bullet Journal

Un des mythes autour du Bullet Journal consiste à passer des minutes infinies à préparer vos pages. Entre la recherche d’idées, la structuration et la réalisation, vous consacrez de trop longs moments à créer les pages de votre carnet, alors que vous n’avez pas particulièrement de temps à perdre en ce moment. Même si cette pratique possède de nombreux bénéfices, vous la trouvez trop chronophage par certains aspects. 

En changeant un peu votre façon de procéder, vous pouvez gagner de précieuses minutes sur la mise en page de votre bujo. Ainsi, vous pouvez utiliser quelques astuces comme : 

  • Le washi tape : ce ruban adhésif se décolle facilement et existe en une variété incroyable de motifs. Il vous donne l’occasion de structurer et de décorer rapidement votre page.
  • Les autocollants : ils fonctionnent presque sur le même principe, sauf qu’ils ne sont pas souvent repositionnables. En tout cas, ils vous permettent d’illustrer joliment une page de bujo en quelques minutes, selon la thématique pour laquelle vous aurez opté. Il existe un choix immense de stickers.
  • Les tampons et les pochoirs : cette autre technique consiste à utiliser ce matériel pour réaliser sans effort des quadrillages, des dessins, certaines calligraphies, etc., sur votre page. Cela vous simplifie grandement la vie, et vous fait gagner un temps certain.

9 — L’improvisation

D’accord, le Bullet Journal semble une pratique très cadrée, mais cette fausse croyance à la vie dure. En effet, avec les différentes pages à mettre en place pour pouvoir vous organiser, vous pensez que vous étouffez toute velléité de spontanéité.

C’est vrai que pour vous faciliter l’existence, il est plus intéressant d’imaginer vos spreads à l’avance, mais cela ne vous empêche pas de laisser de la place à l’improviste. Vous avez une envie soudaine de concevoir une collection dédiée à vos préparatifs pour Noël, même si c’est encore loin, lâchez-vous. Vous avez besoin de laisser libre cours à votre créativité, et de vous détendre en réalisant un joli zentangle et autres doodles de votre création, ne vous gênez pas. Il y a suffisamment de pages pour ça dans votre bujo. Encore une fois, vous devez comprendre que votre Bullet Journal s’adapte à vous, cela englobe tous les besoins que vous pouvez ressentir. Ne vous contraignez pas et lâchez prise avec les « Il faut que… », vous vous rendrez service. 

laisser place à son imagination dans son bullet journal

Un petit pas de plus pour lutter contre ces mythes autour du Bullet Journal

Cette lecture va vous permettre de rendre votre pratique plus fluide et de moins vous mettre la pression, en espérant que vous reverrez votre perfectionnisme à la baisse. Ne vous blâmez pas, il faut quand même l’être un peu pour tenir un bujo, n’est-ce pas ? 

En attendant, gardez votre carnet aussi personnel que possible et ne vous laissez pas abuser par ces mythes autour du Bullet Journal. N’hésitez pas à vous inspirer de l’univers d’autres bujoteuses, mais copier pour copier n’a pas franchement d’intérêt si cela ne vous sert à rien. La créativité est comme un muscle, plus vous allez l’entraîner, plus cela deviendra facile. 

Cette activité n’est sûrement pas là pas pour vous museler ou vous faire perdre du temps. Prenez un peu de recul face à vos exigences visuelles. Rejoignez la communauté des bujoteuses, grâce aux bases de la formation Bullet Journal, si vous avez envie d’améliorer votre pratique du bujo. En quelques heures, vous verrez vite la différence. Surtout, gardez en tête de rester simple, et amusez-vous.

À la semaine prochaine pour un nouveau rendez-vous. En attendant, soyez curieuse et testez le Bullet Journal si ce n’est pas déjà fait.

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